La Porte du Maroc, symbole de l’amitié traditionnelle vietnamo-marocaine, vient d’être restaurée dans la commune de Tan Linh, district de Ba Vi, en banlieue de Hanoï.
Construite il y a plus de 50 ans, la Porte du Maroc dans la commune de Tan Linh, district suburbain de Ba Vi, à Hanoï, a été détériorée par les vicissitudes du temps. Aujourd’hui, après les travaux de restauration, elle a retrouvé son état original, affichant fièrement ses motifs décoratifs typiques de l’architecture marocaine. Trois voûtes soutenues par quatre grandes colonnes ont été repeintes. Sur la voûte principale, le nom de la porte est inscrit clairement en vietnamien, en arabe et en anglais.
Le projet de restauration de la Porte du Maroc a bénéficié de grands investissements de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) à travers l’ambassade du Maroc au Vietnam et a été soutenu par le Comité populaire de Hanoï.
« La Porte du Maroc reflète la profonde amitié et incarne les relations historiques entre le Maroc et le Vietnam depuis l’établissement de leurs relations diplomatiques en 1961 », a souligné Azzeddine Farhane, ambassadeur du Maroc au Vietnam, lors de la cérémonie d’inauguration pour la restauration de ce monument, le 10 novembre dans la commune de Tan Linh.
Lors de cette cérémonie, le diplomate marocain a également rappelé l’histoire particulière de ce lieu. « L’ouvrage est le fruit de la présence de soldats marocains qui ont déserté, pendant la guerre de libération au Vietnam, le corps expéditionnaire français pour rejoindre le Viêt Minh (Front de l’indépendance du Vietnam). En effet, à la demande du Président Hô Chi Minh, le Parti communiste marocain a envoyé un syndicaliste, Mohammed ben Aomar Lahrech Maarouf, pour superviser et sensibiliser les soldats marocains à la lutte pour l’indépendance et la liberté du Vietnam. Le Président Hô Chi Minh lui a donné le nom d’Anh Ma, ce qui signifie littéralement ‘ Frère Cheval ‘ grâce à son leadership au sein de l’armée marocaine », a-t-il expliqué.
L’unique ouvrage musulman de style marocain en Asie
À l’appel d’Anh Ma, les soldats marocains ont commencé à construire la Porte du Maroc avec la même architecture, les mêmes sculptures et piliers que Bab Almansour, Bab Marrak’ch, Bab Assouffara à Rabat ou Bab Boujloud à Fès au Maroc. « Le monument représente véritablement les valeurs communes de la paix du Vietnam et du Maroc. Il porte le message du Président Hô Chi Minh sur la guerre et l’amitié des peuples du monde entier. C’est le seul et unique ouvrage architectural et culturel musulman de style marocain qui existe encore sur l’ensemble du continent asiatique », a informé Azzeddine Farhane.
« La Porte du Maroc est un vestige culturel important de Hanoï. Sa restauration contribue à promouvoir ses valeurs. Dans l’avenir, ce monument sera une destination touristique intéressante », a estimé Ngô Van Quy, vice-président du Comité populaire de Hanoï.
Conférence de presse du Ministre Bourita avec Mme Louise Arbour, Représentante Spéciale du Secrétaire Général ONU pour les Migrations, et Mme Catherine Pollard, Secrétaire Général Adjoint aux Affaires de l’Assemblée Générale et à la Gestion des Conférences de l’ONU ce jeudi 8 novembre 2018.
Briefing avec le wali de Marrakech sur les préparatifs de la ville de Marrakech pour l’organisation de la conférence sur les migrations au profit Mme Louise Arbour, Représentante Spéciale du Secrétaire Général de l’ONU pour les Migrations, et Mme Catherine Pollard, Secrétaire Général Adjoint aux Affaires de l’Assemblée Générale et à la Gestion des Conférences de l’ONU ce jeudi après-midi 8 novembre 2018 au siège de la wilaya de Marrakech.
Visite du site Babighli devant abriter la conference intergouvernementale sur les migrations prevue les 10 et 11decembre 2018 par le Ministre Bourita avec Mme Louise Arbour, Représentante Spéciale du Secrétaire Général de l’ONU pour la Migration, et Mme Catherine Pollard, Secrétaire Général Adjoint aux Affaires de l’Assemblée Générale et à la Gestion des Conférences de de l’ONU ce jeudi 8 novembre 2018.
Coopération Sud-Sud: l’AMCI initie des activités culturelles mettant en exergue la vision royale.
Célébration du 43ieme anniversaire de la Marche Verte.
L’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) a procédé depuis 2017 à la programmation de plusieurs activités culturelles afin de mettre en lumière la vision prônée par SM le Roi Mohammed VI pour une coopération Sud-Sud au service du développement humain et durable en Afrique, a indiqué mardi Mohamed Methqal, ambassadeur directeur général de l’Agence.
De telles activités contribuent à l’enrichissement du capital immatériel et à la consolidation des relations entre le Royaume et les pays africains voisins, a souligné Methqal dans une déclaration à la MAP en marge de la projection du film « La Marche Verte » réalisé par Youssef Britel. Organisé en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, cet événement culturel s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 43-ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte, une œuvre issue du génie de Feu SM Hassan II, a souligné le directeur de l’AMCI.
La Marche verte est une étape marquante de l’histoire du Royaume qui restera gravée dans la mémoire des générations actuelles et futures de Marocains, a-t-il fait valoir, ajoutant que cet événement est riche en valeurs de patriotisme sincère « qu’il nous incombe de transmettre aux générations montantes de l’Afrique afin qu’elles puissent relever les défis de demain ». Plusieurs personnalités du monde de la diplomatie, de l’art et de la culture en plus d’étudiants bénéficiaires des programmes de l’AMCI ont assisté à la projection de ce film qui revisite, sous forme d’un récit cinématographique, l’épopée de la Marche verte, un moment historique qui a fédéré toutes les composantes de la société marocaine.
Dans un scénario où se croise comédie et drame, le film retrace ce moment clé de l’histoire du Maroc en brossant des portraits représentatifs des différentes catégories sociales ayant pris part à la Marche verte, dont des femmes, jeunes et vieux ainsi que des personnalités étrangères. En utilisant la technique du retour en arrière (flashback), le film relie cet événement, qui s’est déroulé il y a 43 ans, avec le présent à travers le personnage d’un homme (interprété par Mourad Zaoui) qui se remémore sa participation à cette glorieuse épopée nationale.